Cours d'intérêt général
Le CUD accueille quiconque s’intéresse à la philosophie ou à la théologie et qui souhaite suivre des cours d'intérêt général. On accorde le statut d'auditeur libre aux personnes qui suivent des cours sans obtention de crédits. Au CUD, il est permis de s'inscrire à un maximum de 8 crédits par session à titre d'auditeur libre. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire d'avoir des connaissances ou une expérience préalables dans le domaine d'intérêt et l'inscription à un certificat ou un programme spécifique menant à un grade n'est pas requise.
Si vous assistez à un cours d'intérêt général, il est attendu que vous participerez à toutes les activités d'évaluation du cours à l'exception de l'examen final. Au terme du cours, votre relevé de note indiquera votre statut à titre d'auditeur libre. Après avoir complété un certain nombre de cours avec un niveau raisonnable de succès scolaire, vous pourriez être admissible à vous inscrire à un programme d’études à temps plein.
Processus d'inscription à un cours d'intérêt général
Les auditeurs libres ne sont pas tenus de soumettre un dossier de demande. Il suffit de s'inscrire en ligne en cliquant sur l'icône qui se trouve au bas des descriptions de cours qui vous intéressent. Aussi, vous pouvez compléter le formulaire d'inscription qui se trouve ici et soumettre celui-ci dûment rempli en personne au bureau du registraire (bureau 310) ou par courrier à l'adresse suivante:
Bureau du registraire
96, avenue Empress, bureau 310
Ottawa, Ontario
K1R 7G3
Pour de plus amples informations sur la disponibilité des cours ou pour prendre rendez-vous pour s'inscrire, veuillez envoyer un courriel à info@udominicaine.ca ou communiquez avec nous par téléphone au 613-233-5696 (x310).
Faculté de théologie
Cours offerts au premier semestre (automne 2020):
DTHI 4511-4512-4513
Faut-il demander la guérison à Dieu ou à la médecine ? Est-il raisonnable d’espérer de Dieu une guérison miraculeuse, ou bien est-il préférable de tout attendre du médecin ? Les malades ou les personnes en situation de handicap peuvent-elles participer à des groupes de prière de guérison ? La Bible a-t-elle quelque chose à dire sur la médecine ? En quoi le Christ pourrait encore être un exemple pour les médecins et les professionnels de santé ? À partir des Écritures, la Bible en main, ce cours apportera une réflexion approfondie sur la place et la mission de la médecine, en se confrontant à la question difficile de la guérison et du salut. Il sera composé de trois grandes parties : La Bible et la médecine (I), Le Christ médecin (II), Guérison, soin et salut (III).
Le jeudi, de 17h30 à 20h20
= les 10-17-24 sept. et 1er oct.
DTHI 4512 Médecine, guérison et salut II : Le Christ Médecin |
1 cr. |
Le jeudi, de 17h30 à 20h20
= les 15-22-29 oct. et 5 nov.
DTHI 4513 Médecine, guérison et salut III : Guérison, soin et salut |
1 cr. |
Le jeudi, de 17h30 à 20h20
= les 12-19-28 nov. et 3-10 déc.
DTHI 3162 Introduction aux livres historiques |
3 cr. |
Le jeudi, de 13h30 à 16h20
Le canon de la Septante grecque, suivi par la Vulgate latine qui est à l’origine de la Bible chrétienne, a créé une nouvelle catégorie de livres bibliques, les « livres historiques ». Dans l’histoire de l’interprétation, cette catégorie a causé des malentendus et incompréhensions, surtout après la naissance de la science historique et le développement de l’archéologie qui ont remis en question l’historicité des récits. Dans ce cours, on se demandera d’abord s’il y a vraiment de l’histoire dans les textes bibliques. Une fois cette question clarifiée, on proposera une introduction aux livres de Josué, Juges, Samuel, Rois, Esdras – Néhémie et Chroniques.
Cours offerts au second semestre (hiver 2021):
HI 4119 Bible et questions contemporaines – |
1 cr. |
Le samedi, de 9h30 à 11h20
= les 16 et 30 janv.
26 milliardaires bien identifiés ont aujourd’hui entre leurs mains autant d’argent que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Chiffres à l’appui, c’est ce que révélait le rapport annuel d’OXFAM en 2019. Au cœur de la pandémie de 2020, le même organisme sonnait l’alarme : « COVID-19 pourrait précipiter dans la pauvreté plus d’un demi-milliard de personnes de plus dans le monde. »
Dans une conjoncture pareille, qu’ont-elles de pertinent à dire, les personnes et les communautés pour qui l’Évangile constitue une référence majeure ? En accordant la priorité aux pauvres, Jésus a-t-il condamné la richesse et exclu les riches du Royaume qu’il annonçait? L’Évangile béatifie-t-il la condition socio-économique de pauvreté ? S’il ne faut pas attendre de lui des solutions techniques à la situation complexe d’aujourd’hui, qu’en est-il de son apport au niveau des attitudes humaines fondamentales ?
DTHI 4120 Bible et questions contemporaines – |
1 cr. |
Le samedi, de 9h30 à 11h20
= les 13 et 27 fév.
La question de la violence dans les textes fondateurs des trois grandes religions monothéistes est une question majeure qui leur est posée par le monde contemporain. Comment expliquer aujourd’hui que la Bible, surtout dans l’Ancien Testament, non seulement soit pleine d’évènements violents, mais présente même un Dieu violent qui semble aimer et vouloir la violence? Un effort d’interprétation, voire de réinterprétation, semble plus que jamais nécessaire.
Dans un premier regard sur le sujet, nous verrons le vocabulaire pour désigner la violence et la paix. Nous verrons ensuite quels sont les critères et limites, dans le monde ancien, qui rendaient la violence acceptable, voire nécessaire. Nous jetterons alors un regard sur l’histoire des origines (Gn 1-11) qui présente une violence « originelle » et les lois du Pentateuque qui voudraient l’endiguer. Puis nous étudierons et « désamorcerons » plus spécialement le livre de Josué, chronique d’un génocide ordonné par Dieu.
DTHI 4121 Bible et questions contemporaines – |
1 cr. |
Le samedi, de 9h30 à 11h20
= les 13 et 27 mars
Dans un deuxième regard sur l’Ancien Testament, nous étudierons la théologie ou la spiritualité qui sous-tend la violence dans l’Ancien Testament ainsi que les espérances de paix. Nous examinerons d’abord la théologie de la guerre sainte, mise en lumière il y a plusieurs années par un célèbre petit livre de G. von Rad. Puis nous étudierons les textes sur la paix soit dans les récits, soit chez les prophètes qui ont parlé de la « paix messianique ».
DTHI 4444 L’Évangile est-il une école de bonheur ? |
1 cr. |
Le lundi, de 13h30 à 16h20
L’Évangile est-il une école de bonheur? Dans notre société actuelle, le bonheur est devenu un droit et même un devoir. On cherche l’euphorie perpétuelle. Face à une telle quête, le message évangélique, dans sa radicalité, apparaît comme un frein, une contrainte. Et le bonheur qu’il promet dans l’au-delà est perçu comme une illusion, une façon d’échapper à un réel trop rude. Le christianisme serait-il une religion ennemie du bonheur? Comment concilier recherche de bonheur et Évangile?
Nous commencerons par identifier la forme contemporaine de la quête du bonheur. Nous ferons ensuite le point sur le fameux « mépris du monde » longtemps associé à la tradition chrétienne. Puis nous aborderons l’apport de l’Évangile à la problématique actuelle du bonheur autour de deux thèmes. Premièrement, nous mettrons en lumière la durée de l’eschatologie face à la valorisation de l’immédiateté. Deuxièmement, nous développerons la joie du Royaume face à la recherche effrénée des plaisirs. Enfin, nous réinterpréterons le paradoxe des Béatitudes pour aujourd’hui.
Faculté de philosophie
à suivre...
Avez-vous des questions additionnelles? Un aviseur académique vous répondra sous peu.